Vêtus de costumes stylisés aux couleurs vives, ses personnages-silhouettes habitent une scène dépouillée à l’extrême. Et si l’action semble affranchie des contraintes du temps, c’est par le moyen qu’il maîtrise à merveille : le jeu métaphysique des lumières. On se demande comment ce plasticien de l’intemporel a pu attendre le grand âge avant de s’attaquer à Turandot. Rien de plus accordé à sa vision du théâtre que l’ultime opéra (inachevé) de Puccini, fable exotique mêlant les élans passionnés du mélodrame et l’ironie acide de la commedia dell’arte. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !