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The Brutalist : grandeurs d’un échec

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Publié le

12 février 2025

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Couronné aux Golden Globes et probablement destiné à rafler quelques Oscars, The Brutalist s’impose comme le maitre étalon du vrai-faux film d’auteur : bavard, démonstratif et symboliste jusqu’au grotesque. Un symptôme de plus d’une certaine paralysie artistique hollywoodienne, mais qui raconte bizarrement quelque chose par son propre échec.
© The Brutalist
Dans un monde en proie à l’idiocratie, le tâcheron Robert Eggers est considéré comme un maître du cinéma d’horreur et The Brutalist déjà vendu par la presse américaine comme un chef-d’œuvre absolu, magnum opus sur l’ambition démiurgique des créateurs quelque part entre Fitzcarraldo et Andreï Roublev. En réalité, on est plus proche de l’esbroufe contrôlée d’un There Will Be Blood, tant le réalisateur Brady Corbet, acteur doué qu’on a vu notamment chez Gregg Araki et Michael Haneke, semble avoir compris, à l’instar de son confrère le très surestimé Paul Thomas Anderson, les canons esthétiques et moraux d’un cinéma d’auteur américain 2.0 qui voudrait mettre un point final à la grande geste américaine, celle qui s’ouvre avec Histoire d’une Nation et qui finit, grosso modo, dans les larmes et le sang de Gangs of New York. [...]
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