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Le sélectron des films qui prouvent que le confinement en fait c’est cool

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Publié le

1 avril 2020

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Alexandre le bienheureux (1968)

D’Yves Robert avec Philippe Noiret, Jean Carmet et Marlène Jobert

 

 

Alexandre, cultivateur dans la Beauce, est marié à la Grande, qui possède la plus grande exploitation agricole du pays. Exploité par sa délicieuse épouse, il trime du matin au soir, enchaînant les tâches les plus harassantes. Mais brutalement, la Grande meurt dans un accident de voiture. À la tête d’un petit pactole, Alexandre décide de se consacrer à sa grande passion, la paresse, et se couche pour plusieurs semaines. Bon, si vous n’avez pas un clébard pour vous apporter le saucisson ou un gamin suffisamment dressé, vous ne resterez pas couché bien longtemps, quoique Alexandre le bienheureux fourmille d’astuces pour en foutre le moins possible en n’abandonnant rien des plaisirs du cochon et du pinard. À (re)découvrir avant qu’il ne soit trop tard.

 

Johnny s’en va-t-en guerre (1972)

De Dalton Trumbo avec Timothy Bottoms, Don “Red” Barry, Kathy Fields

 

 

Allez, on arrête les conneries. « J’en peux plus », « c’est trop long », « enculé d’Macron », vos pleurnicheries de gamin de six ans coincés dans la bagnole familiale direction la Creuse : ça va deux minutes. Vous ne connaissez pas votre chance. Regardez ce pauvre Johnny, ce jeune soldat de retour des tranchées blessé par une mine et confiné à l’hôpital. Vous l’entendez se plaindre ? Non. Bon ok, la moitié de sa tronche est restée à Verdun et il ne peut plus parler. Lui est réellement confiné. Il n’a plus de bras, plus de jambes, n’entend plus rien et dispose d’autant d’odorat qu’un droïde dans Star Wars. Et pourtant ce brave Johnny va amortir son confinement. Alors on se détend, on se réjouit d’avoir encore des mains pour attraper sa boutanche et une bouche pour la vider.

 

Passengers (2016)

De Morten Tyldum avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt et Michael Sheen

 

 

Alors que cinq mille passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel quatre-vingt-dix ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. À votre décharge, confiner avec Jennifer Lawrence ou Chris Pratt, c’est autre chose que de rester cloîtré avec sa mère. Mais vous, au moins, vous sortirez vivant de votre grotte. Votre mère, c’est moins sûr. Et puis vous avez encore le soleil, le changement d’heure, un voisin qui hurle à la fenêtre croyant chanter et des apéro-skype. Eux n’ont rien de tout ça. Ils sont seuls, perdus dans l’espace et ils ne grinchent pas. Ils vont même rendre grâce pour ce confinement.

 

Cris et chuchotement  (1973)

D’Ingmar Bergman avec Ingrid Thulin, Liv Ullmann

 

 

Dans un manoir vivent trois sœurs, Karin, Maria, Agnès, et la servante Anna. Agnès, atteinte d’un cancer de l’utérus, est en train de mourir. Karin, Maria et Anna se relaient à son chevet, et tentent de l’aider à passer ses derniers moments. Avant que la jalousie, la manipulation et l’égoïsme ne finissent par s’inviter à cette veillée funèbre… C’est confinées dans ce manoir que le génie suédois révèle les âmes. Tour à tour violents, pervers, égoïstes, effrayés : la malade  agit en révélateur du Mal qui habite les personnages qui l’entourent. Pires que les cris du souffrant, les chuchotements qui l’entourent et qui rongent l’humanité. Mais le Mal a déjà été vaincu semble nous dire le  Suédois, et il ne rejoue qu’une partie déjà perdue. La lumière pénètre partout, même dans les lieux les plus confinés. À nous de lui ouvrir la porte.

 

Calmos (1973)

De Bertrand Blier avec Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort et Bernard Blier

 

 

Deux hommes fatigués par les femmes abandonnent tout pour aller vivre dans un village reculé, loin de la gent féminine. Avouons-le tout de suite, il ne s’agit là que d’un demi-confinement. Mais quel confinement ! Et tout ça à cause d’une rombière qui a le malheur de demander la direction de la rue Gustave Flaubert à Jean-Pierre Marielle. Un confinement à faire hurler les végans et lever une armée de néo-féministes. Un programme d’esthète que n’aurait pas renié Rabelais : «  «L’admirable cholestérol qu’on va se payer. Ça vaut quand même mieux que des barbituriques. Quand on mange sain, sans produits chimiques, il n’y a jamais de contre-indications », explique Jean-Pierre Marielle à Jean Rochefort. Des confinements comme cela, on en redemande tous les jours !

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