Dans l'Hexagone, 20 % des habitants vivent en secteur rural. Ces derniers payent des impôts comme les autres, mais ont un retour en matière de services publics largement inférieur à d'autres populations. Notamment en ce qui concerne les transports. Pourtant, la lutte contre le réchauffement climatique a été la grande affaire du quinquennat avant que Macron ne se fasse rattraper par la fin du mois (Gilets jaunes) et la fin des illusions (islam et immigration).
Or en campagne, le plouc est obligé de prendre sa bagnole diesel bien dégueulante de pollution pour tout : emmener ses enfants à l'école, faire ses courses et même pour poster sa facture EDF. Et la trottinette ? Eh bien, ça ne monte pas encore les cols et ça ne roule toujours pas sur les chemins à vaches ! En plus, nous, à la campagne, avons encore une certaine dignité.
La France TGV
Le secteur rural manque donc cruellement de transports publics. Pourtant, il y en a eu ! Tout le monde a en tête la fameuse carte du réseau ferré français de 1910 comparée à celle de 2014. En 1910, une carte ultra-dense ; en 2014, une carte où Paris est obèse et où les grandes lignes TGV traversent des déserts ruraux. Car pour beaucoup de « décideurs », la France est une « France TGV » qu'on regarde d'un air distrait à travers les vitres du train à chaque fois qu'on va de Paris à Milan.
Comme les fantômes d'un temps ancien où la métropolisation n'avait pas été l'erreur du siècle. Aujourd'hui, de plus en plus d'associations militent pour leur réouverture
Et dans cette France du vide, il n'y a plus de voies ferroviaires. En fait, la création de la SNCF en 1937 a tué les anciennes compagnies indépendantes (dont les gares de Paris rappellent le souvenir : Gare de l'Est, Gare du Nord, etc.) qui irriguaient le territoire tandis que le développement de l'automobile rendait obsolètes les réseaux ruraux. [...]
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