L’ancien homme de gauche ne manquera pas de citer le grand Hugo, vénérable totem des lettres françaises : abolitionniste avant l’heure, fédéraliste européen amoureux de la paix, conteur des petites gens de Paris et amateur de bonne chère. C’est mal y regarder : les statues de marbre de la République ont leurs failles, et d’une brûlante actualité : « Les Turcs ont passé là. Tout est ruine et deuil ». Hugo parle-t-il de Dijon ou de Vénissieux ? Non, de l’île de Chio déjà martyrisée par les Turcs. « Tout est désert. Mais non; seul près des murs noircis / Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis / Courbait sa tête humiliée », ajoute même le poète dans L’Enfant. [...]
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