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Après les cascades de James Bond, c’est sur la boue des tranchées que Sam Mendes pose sa caméra affûtée. 1917 sort aujoud’hui en salles, avec la ferme intention de bouleverser le petit univers du film de guerre. Pari réussi. L’Incorrect vous raconte.
1917 (1 h 55)
De Sam Mendes Avec George MacKay, Dean-Charles Chapman, Mark Strong
En salle le 15 janvier
Deux jeunes soldats britanniques se voient assigner une mission impossible : porter derrière les lignes ennemies un message pour empêcher une attaque dévastatrice. Annoncé comme l’événement de ce début 2020, le nouveau Sam Mendes est une claque cinématographique. On connaissait le goût de l’ex-dramaturge anglais pour l’exploration cinématographique avec sa filmographie furieusement hétéroclite : la société avec American Beauty et Les Noces Rebelles ; le polar vintage avec Les Sentiers de la perdition ; l’armée avec Jarhead ; et James Bond. 1917 immerge le spectateur au cœur des tranchées dans un récit structuré en temps réel et filmé en un seul (faux) plan-séquence.
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Une prouesse technique à vous faire ôter votre chapeau, même devant un Anglais, mais il ne faudrait pas réduire pour autant le film à cette seule maestria. D’une beauté picturale rare dans le film de guerre, 1917 est une œuvre cinématographique puissante, parfaitement interprétée et qui par sa narration d’une audace folle, vous plonge au cœur de la Première guerre comme le cinéma ne l’avait encore jamais fait.
Arthur de Watrigant
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