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68 n’existe pas

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Publié le

16 mai 2018

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68 n’existe pas par Jacques de Guillebon

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Alors, Dany le rouquemoutte et ses poteaux se battaient, prétendaient-ils, pour la mixité des dortoirs de l’université de Nanterre : il s’en déduisit telle avalanche de bouleversements moraux et sociaux, qu’eux nomment révolution et que nous nommons régression – comme légalisation de l’avortement, galvaudage de la contraception chimique et mécanique, divorce à la va-comme-je-te-pousse, industrialisation de la pornographie, dépistage embryonnaire, mariage de personnes homosexuelles et toutes ces sortes de délicieuses choses qui vous condamnent à la sortie de l’histoire et à la fin des histoires – telle avalanche disions-nous qu’en naquirent les conséquences les plus paradoxalement attendues. Car évidemment les légitimes héritiers de 68 se battent maintenant pour organiser des réunions non-mixtes, et l’amicale des anciens du 22 mars, tous à moitié clochardisés, les assomme de communiqués de soutien. Joseph de Maistre le savait : toute révolution contient son contraire – pourquoi il appelait à faire tout le contraire (de la révolution).

 

C’est précisément ce qu’il s’agit de faire. Effacer, oublier, gommer, rayer ces deux chiffres diaboliques que de génération en génération l’on se transmet comme un objet magique, un petit fétiche pour heures d’ennui lycéen. Les gars de la révolution sexuelle et publicitaire du Quartier latin n’ont pas eu d’enfants, seulement des clones, par quoi s’expliquent qu’ils ne meurent jamais. L’égoïsme, ça conserve. Mais ils finiront bien par crever, malgré les progrès de Google X qui ne pourra indéfiniment leur greffer des bites à injection, et des nibards à silicone. C’est sur – tout leur ridicule épopette qui finira par crever, noyée dans les latrines des post-cisgenres transracisés à cheveu bleu ennui.

 

On a commencé de toute façon à leur savonner la planche : la chute est proche, et ce numéro entend y contribuer à sa petite mesure. À ces progressistes qui n’aiment rien tant que se commémorer eux-mêmes, nous opposons nos trois mille ans de civilisation et son acmé contemporain. Nous opposons notre science, car nous parlons évidemment latin ; nous opposons notre culture, car nous savons évidemment lire ; nous opposons notre humour car nous savons rire de tout et avec tout le monde. Bref, il est temps, il est l’heure de reprendre notre histoire où nous l’avions laissée, et de recommencer l’univers. Et Cohn-Ben dit finira en mème.

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