Décidément, la pudeur n’étouffe pas la gauche. Du moins une partie d’entre elle, celle qui squatte les salons feutrés du pouvoir et les fauteuils honorifiques rutilants depuis presqu’un demi-siècle. Le dernier exemple en date ? L’éternel Jack Lang, invité sur Europe 1 pour causer affaire Duhamel et pédophilie. Rien d’étonnant vous me direz lorsque l’on voit l’apologiste de la pédophilie Daniel Cohn-Bendit avoir son rond de serviette sur tous les plateaux de télévision. Quoiqu’un peu sur la défensive, il faut dire que Sonia Mabrouk excelle lorsqu’il faut convoquer le passé de ses invités (rappelez-vous son interview de Bernard-Henri Lévy à propos de Césare Battisti), l’actuel directeur de l'Institut du monde arabe confirma très rapidement que la honte s’ampute aussi bien que l'appendice.
Toujours sur l’estrade pour donner la leçon
Interrogé sur une tribune publiée en 1977 visant à décriminaliser les rapports sexuels avec des mineurs dont il était co-signataire, Jack Lang répond simplement que « c’était une autre époque. C'est une connerie, je l'ai dit. On était très nombreux à l'époque à signer ça… C'était Daniel Cohn-Bendit, c'était Michel Foucault… C'était une série d'intellectuels, c'était l'après-68 (…) Et nous étions portés par une sorte de vision libertaire… fautive ». Tout simplement. C’est comme en 42, une autre époque également qui vit, emportés par une vision de grandeur et de pureté, une série d’intellectuels… Bref surtout pas d’amalgames hein. On parle juste de sodomiser un petit garçon ou de se faire lécher le chibre par une petite fille. C’est tout. [...]
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