Dépeintes par les écolos qui vivent dans les métropoles comme une des nouvelles merveilles du monde, et par les fans du nucléaire comme une des pires hérésies que l’humanité ait connues. Difficile de donner tort aux anti-éoliennes : en plus de détériorer nos paysages, les éoliennes représentent un réel péril écologique.
Les éoliennes : le paradoxe écologique
Les admirateurs des éoliennes pourront dire ce qu’ils voudront, les chiffres ne sont pas en leur faveur. En France, en 2019, la production d’électricité est assurée à 79.8 % par le nucléaire, tandis que 20.2 % est assuré par le renouvelable. Dans la part des renouvelables les éoliennes représentent 31.3 % ce qui représente 6.3 % de la production totale. Quant au nucléaire, il représente 88.5 % de la production d’énergie dite non-renouvelable, et 70.6 % de la production totale d’énergie française.
En 2019, 18 centrales et 56 réacteurs nucléaires produisait 379.5 TWh (Térawattheure) soit 11 fois plus que les 1 890 éoliennes qu’il y avait à l’époque et qui produisaient 34.1 TWh. Pour compenser l’énergie produite par le nucléaire il faudrait théoriquement 20 790 éoliennes de plus (aujourd’hui 8 000 éoliennes sont installées en France) sachant que tout ceci reste hypothétique car il faut bien prendre en compte qu’une fois l’éolienne installée, il ne reste plus qu’à prier pour qu’il y ait du vent. Comme elles fonctionnent avec le vent, les éoliennes sont une source d’énergie intermittente.
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Le rendement énergétique et la laideur ne sont pas les seuls points faibles de l’éolien sur le plan écologique, il y a aussi leur installation. Pour l’implantation d’une éolienne terrestre, tout d’abord, il faut construire la base. Mais avant cela, il faut construire une route allant jusqu’au lieu désigné, puis couler 36 piliers en béton, longs de 10 mètres dans la terre, ensuite vous construisez une gigantesque armature métallique autour de vos piliers, enfin vous coulez 1 000 tonnes de bétons dans votre armature et vous avez la base de l’éolienne. Tout ceci endommage irrémédiablement la terre, on parle d’artificialisation des sols. Les écolos aiment la flore mais elle ne les aime pas.
Pour ce qui est de l’éolienne elle-même : il faut des grues, une tour de construction, et plus de 27 convois exceptionnels. Tout ça pour une éolienne à l’arrêt lorsqu’il n’y a pas de vent ou s’il y en a trop (on les arrête par sécurité si le vent dépasse 90 km/h), dont la durée de vie n’excède pas 30 ans dans le meilleur des cas, et dont les pales ne sont pas recyclables. [...]
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