Dimanche 16 janvier avait lieu la Marche pour la Vie, manifestation annuelle anti-avortement, qui se tient depuis plus de dix ans afin de protester contre la loi Veil et ses conséquences désastreuses sur la femme et l’enfant. C’est dans l’effervescence des préparatifs de cette action qu’Aliette Espieux, 22 ans et nouvelle figure de la mouvance pro-vie, nous reçoit.
Originaire des abords de Carpentras, « la plus belle région du monde » selon ses dires, Aliette est la benjamine d’une fratrie de treize enfants. Son éducation n’est pas étrangère à la lutte anti-IVG qu’elle mène aujourd’hui : issue d’un milieu catholique, elle a eu « la chance d’être élevée par des parents qui portaient un amour inconditionnel à la vie ». Elle admire particulièrement sa mère – sans pour autant en oublier son père – pour son sacrifice quotidien pour ses enfants.
Elle admire particulièrement sa mère – sans pour autant en oublier son père – pour son sacrifice quotidien pour ses enfants.
C’est au cours d’une enfance guidée par la foi et les bonnes mœurs qu’Aliette nourrit les prémices de son engagement contre l’avortement. « Quand j’avais six ans, mes parents nous avaient emmenés au Rosaire pour la Vie, organisé par Xavier Dor. C’est là-bas que j’ai eu un véritable déclic », explique-telle. De fait, alors qu’elle suit le Rosaire avec sa famille, des contre-manifestants d’extrême gauche attaquent le cortège et menacent devant ses yeux une femme et son bambin : « C’était atroce. Dans ma tête de toute petite fille, je me suis dit que des personnes voulaient tuer des bébés ». Au fil du temps, elle mûrit cette réflexion, et se rend compte que l’avortement n’est pas différent de l’agression dont elle fut témoin, quoi qu’en disent ses défenseurs. [...]
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