Amoncellement d’images sans rime ni raison, le dernier film de Bertrand Bonello est un décalque d’art contemporain qui tente l’humour pour la première fois. Débutant par un court-métrage compassé où le réalisateur s’adresse à sa fille sur fond d’agrandissements de plans de Nocturama (son avant-dernier film), Coma enchaîne sur tout et rien : le malaise adolescent par temps de COVID, l’extension du rêve dans les mondes virtuels, une sitcom avec poupées Barbie doublée par des stars (Garrel, Ulliel, Demoustier), un dessin animé foireux, et – seul segment à peu près fonctionnel – les conseils en développement personnel d’une Youtubeuse pince-sans-rire (Julia Faure, parfaite). [...]
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