Après un automne passé à poursuivre en vain les Russes qui fuient en attente de renfort, Napoléon croit les tenir début février près du village d’Eylau. Mais dans sa hâte d’anéantir ses adversaires, le Petit Caporal engage la bataille le matin du 8 février quand ces derniers ont fait leur jonction alors qu’il attend encore les corps d’armée de Davout, Ney et de Bernadotte. Sous la neige déjà dense, les Français combattent donc à moins de cinquante mille contre quatre-vingt mille Russes. Et ces conditions climatiques difficiles entraînent les conséquences les plus désastreuses pour les troupes impériales. Alors que Davout arrive enfin sur le champ de bataille à neuf heures, il attaque furieusement les Russes mais en grande infériorité numérique. Pour le dégager, Napoléon engage son centre. Seulement celui-ci est aveuglé par une tempête de neige qui s’abat sur le champ de bataille, et finit par se présenter de flanc à quelques dizaines de mètres de l’artillerie Russe. Celle-ci le massacre alors. Une unité, le 14e régiment d’infanterie, périt même toute entière sous le feu. Le centre français n’existe pour ainsi dire plus. [...]
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