J'en entends d’ici qui rigolent. Green Day, oui, Green Day. Nul besoin de pouffer. Et puis, même les plus pointus, les élitistes, les snobs accomplis, les regretteront sans doute un jour, quand Maître Gims sera notre Tino Rossi et Booba notre Johnny Rotten. Ah, c’est déjà le cas? Bon, il est vrai qu’il n’est pas non plus nécessaire de tout avaler béatement. Pas le genre de la maison, vous me direz. À mesure que Green Day est devenu un énorme groupe de stade, disons depuis une quinzaine d’années, le groupe s’est transformé en une sorte de grand cirque rock’n’roll, n’hésitant pas à reprendre du Kiss (« Rock’N’Roll All Nite »), à faire monter sur scène des jeunes gens qui ont appris à la guitare « Basket Case » (un de leurs tubes datant de 1994) dans leur chambre, à mettre en scène une version botoxée du punk rock de 1977, à ne cesser de se répéter, voire de se caricaturer, de porter des vêtements agaçants et finalement à devenir une sorte de boys band vieillissant. Bien, d’accord. Je peux moi aussi être désagréable, vous voyez.
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