Nous déjeunions dans un bistrot parisien, un midi ensoleillé. Elle choisit une assiette colorée où dominait le vert, bien plus que dans celle de votre serviteur. Discipline oblige : la cavalière veille à son corps avec la même attention qu’elle porte à son cheval. Sa silhouette dit assez la rigueur de ses matinées d’entraînement, mais son regard pétillant trahit une intelligence prompte, jamais engoncée. Il y a chez elle une clarté rare : un mélange d’exigence et de simplicité, comme cette phrase qu’une religieuse lui adressa un jour et qu’elle garde précieusement : « Dieu aime ceux qui cheminent avec la liberté d’esprit et qui ne pinaillent pas trop sur les détails. Le perfectionnisme n’a pas grand-chose à voir avec la sainteté. » Toute sa vie tient dans cet équilibre fragile : discipline sans manie, liberté sans dispersion. […]
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