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Prétendant au trône de France et arrière-petit-fils du général Franco, le prince Louis-Alphonse de Bourbon se dirige-t-il au-devant de nouveaux ennuis financiers avec la Surintendance des banques du Panama ?
C’est toute la question que se pose la presse internationale comme espagnole, spécialiste des questions financières, qui revient sur la récente intervention du prince dans les affaires de la All Bank Corp. Un voyage en urgence à Panama le 9 septembre a contraint le cousin du roi d’Espagne à manquer la messe de commémoration de la fondation de l’hôtel des Invalides, dimanche dernier. A la grande déception de ses partisans.
Ce n’est pas la première fois que le prince Louis-Alphonse de Bourbon est cité dans une affaire financière. En 2016, son nom était brièvement apparu dans l’affaire des Panama Papers via une banque située au Luxembourg. Le journal El Diaro, qui avait couvert l’affaire, avait révélé son entrée dans l’organigramme directif de la All Bank.
Directeur des relations internationales de la banque, le prince Louis-Alphonse de Bourbon figure en sixième position sur l’organigramme de la All Bank Corp, filiale de la Banco Occidental de Descuento (BOD) qui appartient à son beau-père, le milliardaire Víctor Vargas Irausquín. Le prince devait se présenter devant la Surintendance des banques du Panama (SBP) après la mise sous tutelle financière de la All Bank. « Cette décision a été prise à la suite d’une série de facteurs préjudiciables qui compromettent la sécurité des crédits et épargnes confiés par les clients à l’All Bank corp » annonce le communiqué officiel de cette haute autorité financière du Panama. La Surintendance des banques du Panama note en outre qu’une « forte faiblesse du portefeuille de prêts » et une « gestion fragile de la gouvernance d’entreprise ont été détectées » dans une autre banque du groupe Vargas situé dans les îles du Vent, la Banco del Orinoco NV. Elle contraint la SBP à appliquer des mesures d’urgence face à ce qui ressemble à un « délit financier » peut-on lire dans la presse locale. Voz of America évoque même une « grave violation des règles contre le blanchiment de capitaux et (…) de falsification de documents» détectée par les autorités financières locales de Curaçao.
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Le conseil d’administration de la BOD s’est plaint de ces mesures « disproportionnées » assurant à ses clients que « la structure financière de l’All Bank Corp était garantie ».
Ce n’est pas la première fois que le prince Louis-Alphonse de Bourbon est cité dans une affaire financière. En 2016, son nom était brièvement apparu dans l’affaire des Panama Papers via une banque située au Luxembourg. Le journal El Diaro, qui avait couvert l’affaire, avait révélé son entrée dans l’organigramme directif de la All Bank.
Aujourd’hui la banque est dans le collimateur de son successeur, le président vénézuelien Nicolas Maduro. Menacé par une révolte populaire et une forte pression financière des Etats-Unis, le leader chaviste n’a pas hésité à faire embastiller quelques jours, en décembre 2016, le père de son épouse Margarita Vargas.
Nommé « influenceur de l’année 2017 » en Espagne où il réside à l’année, le prince Louis-Alphonse de Bourbon a derrière lui une longue carrière de banquier et d’entrepreneur même si quelques-unes de ses affaires ont été des échecs cuisants. Diplômé d’une maîtrise en administration des affaires à l’Institut d’études supérieures de commerce, il a intégré la BNP à Madrid avant de devenir vice-président de la BOD, basée à Caracas alors considérée alors comme la banque de l’ex-dictateur bolivarien Hugo Chavez. Aujourd’hui la banque est dans le collimateur de son successeur, le président vénézuelien Nicolas Maduro. Menacé par une révolte populaire et une forte pression financière des Etats-Unis, le leader chaviste n’a pas hésité à faire embastiller quelques jours, en décembre 2016, le père de son épouse Margarita Vargas.
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« Nous sommes en train de prendre des mesures pour annuler dans les meilleurs délais la décision de la Surintendance des Banques du Panama afin de normaliser toutes les opérations qui concernent nos clients » a assuré le Conseil d’Administration de la BOD qui craint toutefois la fermeture de la banque du prince. Une très mauvaise nouvelle pour Louis-Alphonse de Bourbon, 45 ans, déjà en conflit public avec le gouvernement espagnol au sujet de la dépouille de son arrière grand-père, Francisco Franco.
Frederic de Natal
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