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Égypte : Sissi, Empereur ou Vice-Roi d’Égypte ?
À quelques jours de renouveler le mandat du maréchal-président, le pays des pharaons traverse une période compliquée sur les plans économique et diplomatique. Les portraits du Raïs couvrent les carrefours de la capitale. Les soldats en uniforme sont postés aux coins des avenues. Le Caire se prépare à une campagne présidentielle sans surprise le 24 mars. Les principaux candidats, militaires ou militants des droits de l’homme, ont jeté l’éponge : harcelés par des procédures judiciaires ou trop isolés, ils n’ont pas pu boucler leur dossier avant la date limite de dépôt des candidatures, le 29 janvier. Les généraux Ahmed Chafik et Sami Anan sont placés sous surveillance, l’avocat Khaled Ali, candidat en 2012, a renoncé. En catastrophe, le clan présidentiel a pu compter sur un candidat d’opposition qui veuille bien jouer les figurants. Le président du jeune parti libéral Al Ghad (dissidence du Wafd), Moussa Mostafa Moussa, s’est dévoué in extremis. Le successeur d’Ayman Nour, ancien opposant lors de la présidentielle de 2005, a pris la tête du parti quand ce dernier était sous les verrous. Avocat démocrate et occidentalisé, Nour était la caution libérale du régime Moubarak. La farce se répète. En vertu des accords de paix avec Israël, l’armée égyptienne reçoit du matériel militaire américain. Mais cette livraison est encadrée par une commission du Congrès américain qui examine les avancées démocratiques du pays. Les militaires se font un devoir de (...) A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
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L’impasse européenne
Soixante ans après le lancement de sa construction, l'Europe bruxellisée persévère dans ses erreurs. Le double discours de Macron ne résoudra rien. Depuis le vote à l’arraché du traité de Maëstricht, l’Union européenne s’invite en permanence dans la politique intérieure française et tout particulièrement dans les élections importantes. On a monté en épingle, lors de la dernière élection présidentielle, le maintien ou le retrait de l’euro. Ceux qui nous ont dit que les Français ne voulaient pas quitter l’euro ont oublié qu’en 2003, ils ne voulaient pas quitter le franc : à telle enseigne que Jacques Chirac renonça au référendum auquel il s’était engagé, de crainte d’un résultat négatif. Par ailleurs, les milieux politiques et médiatiques continuent à présenter systématiquement comme « anti-européens » ceux qui mettent en cause l’évolution de l’Europe telle qu’elle s’est pratiquée, de traités en traités, aux dépens d’un retour aux fondamentaux du traité de Rome. Ce n’est pas être « anti-européen » que de constater, et de récuser, une évidence, à savoir qu’on est passé de l’Europe du général de Gaulle à celle de Jean Monnet. Cela devrait faire débat, comme on dit. Il est incontestable que ce qu’il est convenu d’appeler la construction européenne – l’Europe divine – s’enfonce dans une impasse. Emmanuel Macron, à peine élu, s’est, comme ses prédécesseurs, précipité à (...)
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Pourquoi la « maison Poutine » est encore solide
Le candidat du parti communiste, Pavel Groudinine, agrège les inquiétudes sociales de l’opinion. Une fois réélu, le président russe pourrait en profiter pour donner un tour plus keynésien à sa politique économique. Parmi les innombrables clichés qui polluent le commentaire médiatique français sur l’élection présidentielle russe, il en est un qui revient en boucle : « Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine, étant écarté du scrutin en raison d’une affaire judiciaire montée de toutes pièces, le président russe est assuré de sa réélection. » Il est exact que l’accusation sur laquelle repose la condamnation du blogueur anti-corruption dans l’affaire Kirovles – pour détournement de fonds et de matières premières – manque singulièrement de preuves substantielles. Mais il est tout simplement faux de voir en Navalny le principal opposant de Vladimir Poutine. En 2013, Navalny avait obtenu 27,2 % des voix aux élections à la mairie de Moscou (le maire sortant, Sobianine, avait été réélu avec 51,3 %), mais le taux de participation n’avait été que de 32 % et l’électorat de Moscou n’est pas du tout représentatif de la Russie dans son ensemble ! S’il séduit parmi les classes moyennes des grandes villes russes, le discours très protestataire de Navalny, bien que teinté de populisme anti-élites mâtiné de nationalisme anti-immigrés, n’a pas (encore ?) la portée nationale qui lui permettrait de gagner les voix des catégories sociales (plus âgées, plus modestes et plus provinciales) qui, en Russie, votent plus – c’est l’inverse de la France – que les « bobos » des métropoles. Car les partisans de Navalny – et les électeurs libéraux russes en général – se mobilisent plus volontiers dans la rue ou sur les réseaux sociaux que dans les urnes… Sans rival, Vladimir Poutine ne peut tout simplement pas être battu lors de la prochaine échéance, qui sera donc, sauf immense retournement de situation, pliée dès le premier tour. Cette situation peut surprendre les lecteurs réguliers des grands médias français et occidentaux. En effet (...) A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect ou en ligne pour les abonnés
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La Russie, nouvel Occident chrétien
Depuis près d’une décennie, la Russie est marquée par un retour en force des valeurs traditionnelles et connaît un renouveau dans tous les domaines, plongeant ses racines dans un passé lointain que la parenthèse de 75 ans de régime communiste n’avait fait qu’endormir. La révolution bolchévique d’octobre 1917 fit basculer la Russie, jusque-là nation garante de l’orthodoxie et héritière à la fois de Constantinople et de l’Empire byzantin, dans un système totalitaire caractérisé par son athéisme et son matérialisme. Si la Russie connut un véritable renouveau spirituel dès la libéralisation de la religion en 1991, la période bolchévique laissa en revanche plus de traces dans certains domaines sociétaux. C’est le cas notamment de la GPA, faiblement utilisée quoique banalisée, et de l’avortement dont les chiffres sont encore très élevés. Apparue la première fois en 1995 dans un contexte d’instabilité politique et de chaos sociétal, la GPA fut autorisée comme « remède » à l’hiver démographique que traversait le pays et fut encadrée en 2012 par une loi. Cependant, la GPA, qui en 2015, concernait 508 naissances, ne fait toujours pas l’unanimité en Russie. Plusieurs fois, des voix politiques se sont élevées pour dénoncer « cette violation flagrante des droits de l’enfant ». Durant l’été 2017 déjà, un projet de loi fut soumis à la Douma pour (...)
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Fécondité et naufrage de la droite italienne
Le Movimento Sociale Italiano (MSI) est le parti politique qui a permis aux vaincus de la seconde guerre mondiale d’être représentés et écoutés au sein des institutions italiennes. État des lieux et histoire de ce courant.

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