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À VOIR OU À FUIR, C’EST LA SEMAINE CINÉMA DE L’INCORRECT

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Publié le

2 mai 2018

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semaine cinema

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Les derniers jours de Paul de Tarse ou le retour de The Rock dernier rempart à une horde d’animaux mutants…Que faut-il aller voir ou fuir au cinéma cette semaine.

 

PAUL, APÔTRE DU CHRIST : FAIBLE MAIS JUSTE

De Andrew Hyatt

Avec James Faulkner, Jim Caviezel, Olivier Martinez

 

Alors que l’empereur Néron règne sur Rome et persécute les chrétiens, saint Paul emprisonné reçoit la visite de Luc l’évangéliste venu transcrire ses paroles pour une communauté chrétienne de plus en plus importante.

 

 

Disons-le d’emblée : le film ne marquera pas l’histoire du cinéma et son habillage kitsch en agacera plus d’un, particulièrement lorsqu’Andrew Hyatt s’essaye au flash-back ralenti et filtré de lumières laiteuses. Pourtant, il se passe quelque chose dans ces derniers jours de la vie de Paul de Tarse, comme une vérité contre laquelle on ne peut lutter, même nous, Français assommés par le sentimentalisme factice. Sans l’édulcorer, le réalisateur américain choisi de laisser en arrière-plan la persécution des chrétiens pour mieux se concentrer sur les questionnements que leurs martyres suscitent. Par sa justesse de ton, et en dépit de ses faiblesses formelles, Paul, apôtre du Christ offre un réconfort tout en portant ce défi révolutionnaire vieux d’il y a 2 000 ans.

 

 

RAMPAGE – HORS DE CONTRÔLE : INCREVABLE INDIGENCE 

De Brad Peyton

Avec Dwayne Johnson, Naomie Harris, Malin Åkerman

 

Il est des films qui n’existent que pour satisfaire le public qui a fait naître leur guest star. Dwayne Johnson, alias The Rock est aujourd’hui l’un des rares dont la trogne sur l’affiche garantit de remplir les poches des producteurs et de divertir honnêtement son (large) public.

 

 

 Pour les néophytes de l’ancien catcheur – on ne le leur reprochera pas – un seul de ces films résume toute sa filmographie, il s’agit de gros muscles, d’un peu d’humour, juste ce qu’il faut de réflexion, pas trop d’hémoglobine pour rester accessible et happy end garanti. Ici, Dwayne Johnson est un primatologue qui a plus de mal à nouer des liens avec ses semblables qu’avec les singes. Il se prend d’affection pour un adorable gorille qui, à la suite d’une expérience génétique, devient un monstre incontrôlable. Pour vous épargner telle indigence, on osera même « spoiler » le film: à la fin, la planète est sauvée et Dwayne Johnson reviendra. Malheureusement.

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