L’Argentine est parvenue à empêcher la légalisation de l’avortement il y a deux ans. Vous avez été une figure de cette opposition. Comment y êtes-vous arrivé et qu’allez-vous faire avec le nouveau gouvernement proavortement ?
Je dirais que la clé a été la structure bicamérale du pouvoir législatif argentin. La loi a été approuvée à la chambre des députés avant d’être rejetée par les sénateurs. Il existe quelques différences entre les deux chambres mais je crois que ce qui a compté d’abord est le virage stratégique du mouvement pro-vie vis-à-vis des deux instances. Je m’explique : au moment du combat à la chambre des députés, les pro-vie se sont limités à donner des arguments légaux, moraux et scientifiques.
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