Né en 1854, Edelfelt meurt à 51 ans en 1905. Il traverse « ce Siècle d’or de la sécurité » selon l’expression de Stefan Zweig, ce monde d’hier imprégné d’élégance. En 1873, Edelfelt s’exile à Anvers pour suivre des études à l’Académie des beaux-arts. Ambitieux, il rejoint ensuite Paris, la capitale internationale de la peinture. Il travaille alors dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme qui est renommé pour sa peinture d’Histoire. Car Edelfelt se destine au « grand genre »: des toiles inspirées par la littérature ou l’histoire finlandaise. Quelques peintures de cette période sont exposées au Petit Palais comme le Duc Charles insultant le cadavre de son ennemi. La technique est irréprochable mais le style est pompeux. Erreur de jeunesse ! [...]
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