Vous avez organisé une grande réunion dans laquelle tous les candidats de droite ont pu s’exprimer. Était-ce une réussite pour vous ?
Tout d’abord, je tiens à préciser que nous avons organisé une réunion à laquelle seuls les candidats de droite ont répondu présent ! Il faut le préciser car, volontairement, beaucoup de médias ont fait une confusion disant qu’« Alliance » était un syndicat de droite, ce que nous ne sommes pas. Ensuite, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que le débat se faisait entre la droite et l’extrême droite. Or, nous avions tenté d’ouvrir le débat à tout le spectre politique ! Malheureusement, nous le déplorons, seule la droite a répondu présent.
Pourquoi Jean-Luc Mélenchon a-t-il été exclu de cette réunion alors qu’il propose une réforme en profondeur de la police ?
Tout d’abord, parce que M. Mélenchon a eu un comportement indigne d’un élu de la République vis-à-vis des policiers. On se souvient tous de la perquisition au siège de LFI, de ses propos envers les policiers qu’il traite de « barbares » ; du fait qu’il a participé à une manifestation où on hurlait « Tout le monde déteste la police ». Mais en sus, il remet en cause notre mouvement en disant qu’il n’est pas un syndicat, mais un syndicat factieux d’extrême droite. Il ne nous respecte pas, pas question pour nous de l’inviter. Il nous a d’ailleurs donné raison hier soir en expliquant qu’il n’y serait de toute façon pas allé. Ça n’aurait eu aucun sens de l’inviter. Nous ne sommes cependant pas les seuls à faire ça : le président de l’association de l’Abbé Pierre a déclaré que l’extrême droite ne serait pas invitée à sa convention car elle est aux antipodes de ses idées. Nous restons, comme eux, cohérents. [...]
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