Journaliste, écrivain, voyageur, au carrefour de plusieurs identités, André Bercof cultive sa liberté de ton et de pensée comme d’autres cultivent leur jardin.
Ce 18 janvier 2016, un ascenseur s’arrête au 26e étage de la « Trump tower ». André Bercof a rendez-vous avec le Donald. Le futur président américain est simple candidat à la primaire républicaine, tout le monde le prend pour un clown, et personne ne mise un cent sur sa victoire, serait-ce aux primaires. Quelques mois plus tard, André Bercoff devient le seul journaliste français à avoir rencontré le nouveau président des États-Unis, relançant à 76 ans d’une manière totalement inattendue sa carrière de journaliste politique.
Une carrière qui a commencé il y a bien longtemps dans les pages cultures de L’Orient-Le Jour, principal quotidien francophone libanais. André Bercoff est né à Beyrouth en 1940, d’un père haut-fonctionnaire au Commissariat Français au Liban (le pays est alors sous mandat français) et d’une mère d’origine espagnole. Il quitte le Liban en 1966 et durant deux ans le jeune Bercoff se plonge dans un Paris mythique, celui de ses lectures d’adolescence où tel un personnage des Déracinés de Barrès, il s’imprègne des humeurs de la plus belle ville du monde. Il pose sur les évènements de Mai 68 un regard amusé : « C’était (…)
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