Le peintre Balthus, enterré depuis seize ans, revient en force dans l’actualité. Il fait, depuis début décembre, l’objet d’une vague de pétitions inattendue. Des féministes, dopées par l’affaire Weinstein, exigent le retrait de sa « Thérèse rêvant » exposée au Metropolitan Museum of Art de New York (MET). Elles jugent que l’œuvre véhicule « une image romantique de l’enfant-objet ». Le musée refuse de céder. Puisse-t-il tenir bon.
Il s’agit d’une peinture figurative de taille moyenne. On y voit une très jeune fille. Elle montre ses cuisses et, même, sa culotte. C’est cela, semble-t-il, qui paraît le plus horrible dans la toile de Balthasar Klossowski, dit Balthus, intitulée « Thérèse rêvant ». On peut remarquer qu’il s’agit d’une culotte XXL très éloignée des lingeries modernes. C’est normal, l’œuvre date de 1938. On comprend que la connotation pédophile de cette toile apporte opportunément un surcroît de légitimité à des militantes féministes entendant continuer à surfer sur la vague de l’affaire Weinstein. Au même moment, des affiches pour la rétrospective Egon Schiele comportant des femmes nues, et cette fois-ci tout à fait adultes, sont censurées à Londres. Les cas similaires s’accumulent. Ce dont il est question, semble-t-il, c’est purement et simplement un (...)
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