Béatrice Venezi a beau être une des rares femmes chefs d’orchestre à bénéficier d’une renommée internationale, elle agace passablement la doxa progressiste. Il faut dire qu’elle revendique la devise : « Dieu, famille, patrie » et conseille le gouvernement Meloni. Si bien qu’elle a suscité ces derniers mois, en France où elle est régulièrement invitée, quelques pathétiques soubresauts de boomers d’extrême gauche. Quel dommage pour eux de vouloir se priver du talent et de la conversation de cet astre montant de la musique classique, également auteur de livres passionnants, aussi élégante que courageuse, et qui promeut la grandeur féminine plutôt que la vengeance féministe. Et quelle joie pour nous d’en profiter, quelques semaines avant qu’elle ne dirige un gala lyrique à l’opéra d’Avignon.