Lors de son investiture, Donald Trump le « miraculé » n’a pas manqué d’invoquer Dieu, proposant de son élection une lecture providentielle à laquelle les oreilles américaines ne pouvaient rester insensibles. Quelques heures plus tard, il signait les décrets pour sortir des accords de Paris, en plus de révoquer d’autres mesures écologiques au prétexte que « les États-Unis ne saboteront plus leurs propres industries pendant que la Chine continue de polluer impunément la planète ». Une comparaison rapide, qui ramène la pollution au nombre d’habitants (15 tonnes de CO2 par Américain contre 8 par Chinois), suffit pourtant à condamner le mode de vie américain – et offre paradoxalement à leur messianisme un lieu de déploiement qui serait vraiment salutaire. Mais « intérêt » oblige, l’élu a préféré invoquer le Créateur et défendre les rudiments de la Créature (binarité sexuelle) pour mieux s’asseoir sur la Création. [...]
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