On discerne une seule idée, liminaire, dans l’ignoble biopic de Michael Gracey sur Robbie Williams : le faire jouer par un chimpanzé numérique. Better Man n’est autrement qu’une version du Vilain Petit Canard d’Andersen modernisée dans le style hystéro-pubard du Loup de Wall Street, en encore moins bressonnien si c’est possible. En fait de cygne, le gavroche dickensien, quitté par son pôpa puis sa mamie morte d’Alzheimer, devient un blaireau multivendeur, drogué et queutard (le film ne s’aventure guère sur ce terrain, au moins apprend-on qu’il s’est tapé toutes les Spice Girls sauf une). [...]
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