Nous étions au tout début des années 80. Dans notre salle de bains parisienne, mon père s’adonnait à un curieux rituel. Muni de lunettes qui ressemblaient à celles des soudeurs, mon paternel torse nu s’exposait à une curieuse machine aux allures de grille-pain. C’était la « machine à bronzer ». Moi j’avais dix ans et je kiffais les lunettes de soudeur. Une fois positionnées sur les yeux, le monde apparaissait comme une puissante chimère teintée de rouge. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !