Vous avez récemment été attaqués par Mediapart. Où en êtes-vous ?
Pour tout dire, nous sommes un peu vexés d'avoir été attaqués par de telles nullités. Mais nous avons surmonté cette déception et pour nous, c'est déjà du passé. Résumons ; quand nous avons vu que ces pigistes passaient des mois à interroger nos amis ou anciens volontaires, nous nous sommes dit : « Mediapart, c'est malveillant certes, mais ça doit être sérieux. A la sortie de leur article, il y aura peut-être une remise en question à faire, une prise de conscience sur des erreurs qu'ils vont nous révéler... A quelque chose, malheur sera bon. » Autant dire que nous étions effondrés en découvrant la misère de leurs procédés et la pauvreté de leurs questions – envoyées comme pour un interrogatoire de police, uniquement à charge, pour piéger et certainement pas pour comprendre...
Contrairement à leurs victimes habituelles, nous n'avons pas cédé à l'intimidation. Nous avons rendu nos réponses publiques car nous n'avions rien à nous reprocher. Comprenant que ça n'allait pas être aussi facile qu'avec un Fillon ou autre, ils ont pris des précautions pour éviter les procès en diffamation et opté pour ce que j'appelle « la stratégie du pâté d'alouette », du nom de cette recette frauduleuse : cent kilos de cheval, dix grammes d'alouette... Là, c'est pareil : dix pages d'attaques et d'insinuations fielleuses, deux lignes de précaution oratoire pour éviter le procès ou le droit de réponse. [...]
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