Depuis une vingtaine d’années, le sculpteur Christophe Charbonnel donne forme aux grandes figures de notre imaginaire, du Christ glorifié à des études de Thésée. Cet élève de Philippe Seenée exploite aujourd’hui le potentiel des mythes celtiques. Rencontre.
Lorsqu’il nous reçoit dans son atelier, Christophe Charbonnel recherche les tensions de la matière, parcourant de ses mains la surface tantôt lisse et presque fluide, et tantôt rugueuse, constituée de plaques discontinues, de la tête de divinité sur laquelle il s’affaire. Casquée et surmontée de cornes noueuses, elle est sculptée de métal par ajouts successifs: une technique récente pour l’artiste, qui souhaite ainsi se confronter d’une manière nouvelle à la matière, expérimenter sa résistance et la pression qu’il peut exercer sur elle pour lui donner une forme. La face est solennelle, aussi nettement marquée par l’ordonnancement des parties que l’arrière de la statue s’avère au contraire irrégulier, où les plaques soudées sont visibles. Il y a là quelque chose d’une sculpture d’avant-garde telle (…)
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