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Coronavirus, cette maladie de la société ouverte

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29 janvier 2020

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Coronavirus

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J’ai un voisin qui, quand il est arrivé au village, a voulu mettre en pratique ses idées généreuses. Il a ainsi commencé à déclôturer tout son jardin. Genre « Je ne veux pas de murs entre moi et le monde. Aucune barrière entre les hommes ». Puis il a acheté des poules.

 

Ah bah, dès le lendemain fallait voir la corrida ! Tous les clébards du quartier au cul des poules ! En deux jours il n’y avait plus une plume là-dedans ! Mon petit Clarkus avait, lui, trouvé que la pelouse du voisin était plus verte que la mienne et entrepris d’y déposer son oeuvre chaque matin. Plus les vaches de la ferme qui venaient brouter les salades. Une vraie réussite !

Bref, ç’a été la première expérience de la société ouverte pour mon coeur pur. Depuis, il a remis une clôture. Plus haute que la première ! Par contre, on voit bien que Clarkus en est sorti tout contrarié du revirement idéologique. Il aurait bien contacté Soros pour lui demander une révolution orange mais il n’a pas de portable. Et ne sait parler que le chien. Terrible réalité du plus odieux spécisme.

 

Lire aussi : « Cette maladie peut potentiellement provoquer de nombreux morts »

 

Et puis vu que nos enfants jouent ensemble, nous avons, avec le voisin, passé un accord tacite. Quand l’un de nos marmots est malade, même une sournoise suspicion, il ne vient pas chez l’autre. Décision de bons parents 2 de famille, non ?

Comme ça, si l’un attrape le coronavirus l’autre ne l’aura pas. Car le coronavirus est une maladie de la société ouverte.

 

Comme ça, si l’un attrape le coronavirus l’autre ne l’aura pas. Car le coronavirus est une maladie de la société ouverte. Un chinetoque éternue au fin fond de sa pagode et c’est 10 personnes qui sont infectées dès le lendemain à Castelnaudary. Alors que pouvons-nous faire ? Inspecter les avions ? Mais toutes les pestilences du monde sont libres de voyager dans une société ouverte et urbaine. Faire mouiller le navire génois au large de Marseille ne servira à rien puisque demain la moitié de l’Afrique va être infectée. Et comme ça nous arrive à pleines brouettes de partout chaque jour, le prochain porteur peut tout aussi bien venir de Guinée-Bissau ou de Tchétchénie. Ou du pôle nord !

La société ouverte c’est la désindustrialisation plus le coronavirus et le porteur exotique qui va avec.

Comme le frelon asiatique ça voyage, ça s’installe discrètement à l’autre bout de la terre et ça bouffe tout direct.

 

Et encore ! Aujourd’hui l’infection nous arrive avec les migrants et les touristes toussottants mais demain ? La maladie viendrait, paraît-il, de la chauve-souris et aurait passé la barrière des espèces. Demain ce sont des chauves-souris chinoises qui viendront voler le pain de nos braves chauves-souris autochtones et là ce sera tout le dictionnaire médical des virus que nous aurons à demeure ! Pour un éléphanvirus faire souche à Châteauroux c’est voyant, mais pour un chauve-sourisvirus ? Comme le frelon asiatique ça voyage, ça s’installe discrètement à l’autre bout de la terre et ça bouffe tout direct. En envoyant une carte postale de remerciement à Soros en prime.

Ce qui nous attend en vérité, c’est un destin d’indiens d’Amérique. Colonisés. Minoritaires chez nous. Décimés par toutes les rougeoles de la création.

Maël Pellan

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