Le 27 avril, le Danemark a annoncé avoir passé un accord permettant au pays de transférer au Kosovo 300 détenus issus de l’immigration. 15 millions d’euros pour un signal clair : une politique migratoire de plus en plus ferme dans une social-démocratie qui se distingue en la matière.
En 2019, la jeune Mette Fredericksen issue de la gauche radicale accède au poste de Premier ministre du Danemark. Une sociale-démocrate comme on en voit partout en Europe du Nord. Pourtant, elle a très rapidement mis en place une politique très ferme de lutte contre l’immigration, voulant faire du Danemark un pays « sans demandeurs d’asile ».« Normalement, je cherche des compromis, mais pas sur l'immigration » avait-elle déclaré. « Les politiques économiques et étrangères de l'Europe ont été trop libérales. Nous avons échoué à maintenir un contrat social, qui est au fondement de notre modèle social social-démocrate. » Elle a ainsi diminué le nombre de titres de séjours accordés, qui culminait à 11 000 en 2015. Seulement 1 600 migrants ont déposé une demande pour rentrer dans le pays sur l’année 2020et 600 ont été acceptés.En sus de ces idées, elle a mis en place la préférence nationale avec la « loi anti-ghetto » qui limitait à 50% la population étrangère dans les logements sociaux. Mette Fredericksen a fait passer ce taux à 30% à la fin de l’année 2021. [...]
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