Avec sa collection New Time Classics, le pianiste ukrainien Dimitri Naïditch a décidé de revisiter les monuments de la musique classique avec les moyens du jazz et c’est au tour du pianiste hongrois Franz Liszt, aussi virtuose que prolifique, de passer par ce filtre, après Bach (Bach-Up) et Mozart (Ah ! Vous dirais-je... Mozart). SoLiszt célèbre ainsi l’héritage impressionniste du père de la technique pianistique moderne et du récital. On retrouve la contrebasse élégante et précise de Gilles Naturel, ainsi que l’espièglerie rythmique du batteur Arthur Alard, lesquels servent à merveille le piano follement libre et vivifiant de Dimitri Naïditch : technique époustouflante pour matériau sublime ! SoLiszt évoque le modèle de pianiste hors pair que fut Liszt et rappelle sa personnalité duale – mi-ange mi-démon, si éperdument romantique, à l’opposé de Mozart sous certains aspects, les multiples facettes de ce musicien également philosophe, écrivain et prêtre se révélant à travers le portrait en musique qu’en a brossé Naïditch. [...]
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !