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Duhamel : un zeste de gauche caviar

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Publié le

6 janvier 2021

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L’histoire de la gauche germanoprantine débuta comme un film de La Nouvelle Vague. Elle s’achève à la manière d’un drame social des frères Dardenne ou du Festen de Thomas Vinterberg. De la pédophilie glauque des prolétaires d’Outreau à celle justifiée par les considérations psychosociales pseudo-scientifique des libertaires chics des beaux quartiers parisiens, il n’y a qu’un carnet de chèques et un carnet d’adresse pour faire office de ligne de démarcation. Les écuries d’Augias étaient-elles plus propres que les arcanes des élites républicaines contemporaines ?

Fille de Bernard Kouchner et d’Evelyne Pisier, l’avocate Camille Kouchner a décidé de tout dire, de tout balancer sur sa « Familia grande » incestueuse, sur les liens qui unissent cette mafia rose donneuse de leçons devant l’éternel. Tout, tout, tout, nous saurons tout sur leurs fêtes somptueuses à Sanary-sur-Mer, sur leur concupiscence bravache, sur leur méchanceté intrinsèque, leur arrogance de puissants à qui rien ne résiste, si bien en cour qu’ils savent que la justice des hommes ne s’appliquera pas à eux de leur vivant. Mais les temps ont changé. L’hédonisme pervers des dominants n’est plus à la page. Ils ne trouveront pas d’avocats médiatiques pour les défendre, à l’image de Roman Polanski qui avait pu compter sur le soutien du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner en 2009, lequel demanda très officiellement à son homologue américaine Clinton l’arrêt des poursuites contre le cinéaste polonais accusé de viol par une victime qui était âgée de 13 ans au moment des effets.

L’hédonisme pervers des dominants n’est plus à la page. Ils ne trouveront pas d’avocats médiatiques pour les défendre, à l’image de Roman Polanski qui avait pu compter sur le soutien du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner en 2009, lequel demanda très officiellement à son homologue américaine Clinton l’arrêt des poursuites contre le cinéaste polonais accusé de viol par une victime qui était âgée de 13 ans au moment des effets

Treize ans, c’est l’âge auquel le jeune fils de Bernard Kouchner a commencé à être « initié » aux déplaisirs de la chair (qu’on devine triste et flasque) par son beau-père, le très respecté constitutionnaliste et politiste socialiste Olivier Duhamel. La nuit, quand le reste de la maisonnée dormait, monsieur Duhamel allait se glisser sous les draps du jumeau de Camille Kouchner pour faire ses sales petites affaires. « C’était une autre époque », diront les salauds. « Il y a prescription des faits », diront les relativistes. Est-il trop tard pour parler ? Est-il trop tard pour rendre justice ? Non. Trois fois non. Il n’est jamais trop tard pour prendre conscience que nous sommes gouvernés par une élite incestueuse qui se croit au-dessus de la morale, qui nous méprise, qui s’arroge tous les postes de pouvoir. La pédophilie d’Olivier Duhamel doit d’abord s’analyser de la sorte : c’est un acte de domination, de possession sur un être plus faible. Il voyait le jumeau de Camille comme lui et ses amis voient la France : un objet de désir devant se soumettre à leur volonté.

Ariane Chemin décrit parfaitement l’ambiance qui régnait dans ce petit milieu où tout le monde se connaît, où les femmes des uns épousent les autres quelques années plus tard. Un cercle d’initiés ouvrant à des carrières peu risquées, puisqu’on passe d’un poste de ministre à un poste de président d’association en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Olivier Duhamel succéda ainsi directement à Bernard Kouchner au Parlement européen en 1997, quand le bel humanitaire au regard d’aigle eut envie de faire autre chose. Facile, très facile la vie de ces gens-là. Plus difficile, en revanche, pour les cœurs sensibles des enfants que leur père gavait de somnifères afin d’avoir la paix et de recevoir tranquillement ses amis du Parti socialiste et que leur belle-mère ne supportait pas, leur intimant le silence quand ils avaient le malheur de jouer à des jeux d’enfants.

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Les enfants sont déjà des adultes pour cette gauche post soixante-huitarde aux velléités émancipatrices. Ils participent aux soirées des adultes qui se baignent nus dans la grande piscine de la « maison secondaire » (oui, la maison annexe de la maison de vacances), qui s’embrassent goulûment à pleine bouche, se font du pied sous les tables, devisent sur le monde et la France qu’ils se partagent entre deux verres de Bandol et quelques toasts. Il se dit qu’il arrivait parfois qu’on roule des patins à des adolescentes, exposées nues dans de grandes photographies placées sur les murs. C’est de l’art. Cette liberté sexuelle et morale est pour eux la conséquence directe de leur statut social. La France n’a pas aboli les privilèges, elle a simplement changé le casting. Olivier Duhamel a épousé l’ex-femme de Bernard Kouchner, elle-même la sœur de l’actrice Marie-France Pisier qui était l’épouse de Thierry Funck-Brentano… cousin germain du premier nommé. Tous fils et filles de, jet-setteurs n’ayant jamais manqué de rien. La belle Marie-France Pisier retrouvée suicidée attachée à une chaise en fer forgé au fond d’une piscine.

Mise au courant des actes pédophiles de son beau-frère, elle demanda à sa sœur féministe de mettre un terme à cette relation et tout révéler. Elle n’en fit rien, arguant que son fils « n’avait pas été sodomisé » et qu’une fellation ça n’était pas « grand-chose ». Marie-France Pisier se doutait-elle que des centaines de personnes – selon Ariane Chemin – avaient eu vent de ces petits secrets sordides à Paris ? Qu’il n’était pas venu à l’idée d’un seul d’entre eux de dénoncer les crimes ? Et pour cause, Olivier Duhamel était même nommé président du cercle parisien le plus élitiste en janvier dernier. De son nom « Le Siècle », cette fondation concentre à elle-seule toute l’élite du pays. Christine Ockrent et Bernard Kouchner y ont d’ailleurs leurs ronds de serviette.

Cette liberté sexuelle et morale est pour eux la conséquence directe de leur statut social. La France n’a pas aboli les privilèges, elle a simplement changé le casting

Olivier Duhamel a aussi fondé l’association « Culture et Diversité » avec Marc Ladreit de Lacharrière, dont le fils a été condamné à deux reprises pour détention et diffusion d’images pédopornographiques dans l’indifférence générale – ou, peut-être, avec le concours de la communicante Mimi Marchand, à en croire ses biographes -. Ce sont ces gens, tous ces gens qui ont passé leur vie à humilier le petit qui votait Le Pen, à justifier les délocalisations d’usines, à nous expliquer doctement que nous étions des monstres froids d’égoïsme parce que nous étions réfractaires à l’immigration, des moralistes benêts quand nous restions fidèles aux valeurs familiales traditionnelles. Cette « grande famille » est une mafia.

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