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[Enquête] Armes en banlieues : sur un baril de poudre

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Publié le

14 novembre 2022

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Le trafic de drogue, en pleine explosion depuis le début des années 1990, a provoqué un afflux massif d’armes de gros calibres dans les cités françaises, surtout à Marseille et en région parisienne, où la sécession culturelle est déjà très avancée. Enquête sur une nouvelle menace.
armes

Existe-t-il des caisses de kalachnikovs partout dans les caves des banlieues, toutes prêtes à nourrir les dealers, djihadistes et autres candidats à l’insurrection armée contre la France ? Il faut circonscrire le problème, géographiquement. Les zones où pullulent les armes lourdes, c’est-à-dire les armes de guerre, pistolets-mitrailleurs ou fusils d’assaut voire lance-roquettes, sont principalement la banlieue parisienne, l’agglomération marseillaise, et dans une moindre mesure grenobloise. La raison est simple : la possession d’armes dans les cités est liée au grand banditisme, dont le trafic de drogue est la composante principale aujourd’hui. Les trafiquants s’arment lourdement afin de défendre leur pré carré contre les rivaux ou contre la police, vue comme une bande rivale qui conteste leur pouvoir.

Lire aussi : [Édito] Sécession : les États dans l’État

Dans les mains de l’immigration maghrébine et subsaharienne

La très grande majorité du grand-banditisme français est dans les mains de l’immigration maghrébine et subsaharienne, majoritairement de culture musulmane. Un policier d’un groupe d’intervention de région parisienne, dont l’une des missions principales est d’interpeller avec son unité à leur domicile des individus potentiellement armés, confirme : « Le plus souvent, les mecs dangereux chez qui on fait un six du mat", [interpellation à six heures du matin, horaire légal avant lequel les forces de l’ordre ne peuvent pénétrer un domicile, Ndlr] impliqués dans le trafic de stup, sont de type nord-africain ou subsaharien. Il n’est pas rare qu’il y ait des signes religieux musulmans chez eux ». Beaucoup d’éléments confirment ce constat, comme la composition de la population carcérale, musulmane à 60 % selon un rapport parlementaire de Guillaume Larrivé rendu public en 2014. [...]

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