Depuis qu’il est élu, les enfants meurent plus. La mortalité infantile augmente en France et c’est gravissime pour un État. Nous sommes un cas unique dans tout le monde occidental. Au sein de l’UE, nous étions quatrièmes ou cinquièmes. Désormais, nous sommes en 22ème position, avec un taux équivalent à la Pologne et proche de celui de la Grèce au pire de la crise d’austérité provoquée par les mesures imposées par le FMI. Cette mortalité est en hausse dans quasiment toutes les régions de France. Elle n’est donc pas compatible avec une explication de type environnementale. Pour les bébés d’un mois, la hausse est spectaculaire. La France avait le plus faible taux de mortalité néonatale au milieu des années 1990, ex-aequo avec la Suède. Depuis 2012 jusqu’à 2019, le taux de mortalité néonatale a augmenté sans discontinuer, passant de 2,2 décès pour 1 000 naissances à 2,7 décès (soit le niveau du début des années 2000). Nous sommes au même niveau que 20 ans auparavant, malgré les progrès médicaux. Le taux de mortalité néonatale de la France est désormais le 20ème dans l’UE des 28. Seule la Grèce a connu une hausse plus marquée sur la période. La mortalité infantile en France est actuellement supérieure de 50% à celle de l’Espagne alors que nos taux étaient encore identiques il y a douze ans. Si nous étions restés au même taux que l’Espagne, quelque 3 500 bébés auraient survécus pendant le mandat d’Emmanuel Macron.
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Grâce à lui, les enfants se sont éloignés de la condition de personne humaine, pour se rapprocher de celle d’objet. Sa loi sur l’adoption a, dans les faits, augmenté le droit des adultes à adopter, quel que soit leur statut marital. Adopter est devenu une revendication de non-discrimination entre couples mariés, partenaires ou concubins. Pour rappel, le nombre de candidats à l’adoption (10 676 disposent d’un agrément) est très supérieur au nombre d’enfants adoptés. En 2018, environ 650 pupilles de l’État ont été adoptées et 615 enfants recueillis dans le cadre de l’adoption internationale. Cela méritait d’ouvrir l’adoption à n’importe qui. [...]
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