Entamons notre tour d'Europe dans le Benelux. En Belgique, l’euthanasie active est légale, même pour les mineurs, sans aucune limite d’âge. Elle est pratiquée par les médecins avec des produits achetés en pharmacie. La moyenne est de 2 000 cas tous les ans. Leur coût est proche de 100 euros. Ce prix est semblable en Hollande, le premier pays d’Europe à avoir dépénalisé l’euthanasie active. Là-bas, les parents ne peuvent s’opposer au meurtre d’un enfant de plus de 16 ans par un médecin si les cases administratives sont cochées. Les Pays-Bas tuent chaque année 5 000 personnes.
À raison de 9 000 euros l’assassinat, l’activité a rapporté 900 000 euros en moyenne à DIGNITAS depuis sa création, dont 120 000 euros de salaire annuel à son fondateur, un ancien d’EXIT
En Suisse, l’euthanasie directe constitue un délit. En revanche, le suicide assisté – soit le fait de fournir à une personne le moyen de se tuer – est toléré en l’absence de tout « mobile égoïste », comme le précise l’article 115 du Code pénal. Cinq associations suisses gagnent de l’argent depuis longtemps grâce à cette activité. Plusieurs procès ont eu lieu. Les associations s’en sont tirées car les montants qu’elles demandaient n’ont pas été considérés comme « égoïstes ». Elles ont pour nom EXIT, EXIT A.D.M.D. Suisse Romande, DIGNITAS, EX International et Lifecircle. La plus connue est DIGNITAS, fondée en 1998 et partenaire de l’ADMD de Jean-Luc Romero. En 2014, l’association indiquait avoir « accompagné » 1 700 personnes vers la mort. Une grande partie vient de l’étranger, surtout d’Allemagne. À raison de 9 000 euros l’assassinat, l’activité a rapporté 900 000 euros en moyenne depuis la création, dont 120 000 euros de salaire annuel à son fondateur, un ancien d’EXIT. Celle-ci a été fondée en 1982 et n’est ouverte qu’aux Suisses. Entre 2000 et 2018, elle a aidé 2 000 personnes à se tuer. [...]
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