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Selon nos informations exclusives, l’actuel ambassadeur d’Espagne à Paris, Fernando Carderera Soler, nommé à ce poste en juin 2017 par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire), sera remplacé par José Manuel Albares Bueno.
Ce proche de l’actuel chef de l’exécutif espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol) accompagne celui-ci depuis son élection à la tête de la formation sociale-démocrate, en juillet 2014. Formant avec certains ministres (comme Nadia Calviño, vice-présidente économique) et proches conseillers du chef de cabinet (à l’instar d’Iván Redondo, son principal spin doctor) la « garde rapprochée » des technocrates de Pedro Sánchez, il en est le sherpa sur la scène internationale.
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De fait, José Manuel Albares est très proche de la France, à la fois professionnellement et personnellement. Il est en effet marié à la magistrate française Hélène Davo, qui a d’abord été directrice de cabinet adjointe de la garde des sceaux, Nicole Belloubet, avant de devenir conseillère justice d’Emmanuel Macron en août 2019. Elle a même été très opportunément distinguée par Sánchez en octobre 2018 en tant que juge de liaison dans la lutte contre l’ETA. Intervenant régulièrement dans les médias français, Albares est donc déjà très bien introduit dans les cercles du pouvoir hexagonal…
Intervenant régulièrement dans les médias français, Albares est donc déjà très bien introduit dans les cercles du pouvoir hexagonal…
Né en 1972 à Madrid au sein d’une famille modeste, Albares a été diplômé en droit et en sciences de l’entreprise avant d’effectuer l’essentiel de sa carrière dans la haute administration diplomatique. Consul à Bogotá, sous-directeur général pour l’Afrique du Ministère des Affaires étrangères, conseiller de la représentation permanente de l’Espagne à l’OCDE à Paris, il est récompensé pour sa fidélité en devenant, en juin 2018, secrétaire général des Affaires internationales, de l’Union européenne, du G20 et de la Sécurité globale de Sánchez, lorsque celui-ci remplace Mariano Rajoy à la tête du gouvernement.
Il est pressenti comme ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération dans le second cabinet Sánchez – poste pour lequel on lui a préféré finalement une autre technocrate, Arancha González Laya. Mais avec ses relations haut placées en France, il sera sans doute bien plus utile à Paris, avenue Marceau, à l’ambassade d’Espagne.
Par Nicolas Klein
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