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François de Rugy : la gauche homard

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Publié le

11 juillet 2019

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Donneur de leçons devant l’éternel, François de Rugy dévoile les coulisses de cette gauche homard qui a succédé à la gauche caviar. Nous avons imaginé sa réponse aux Français populistes et démagogues :

 

« J’ai toujours voulu être au plus proche des Français, à leur écoute. Les dîners que j’ai organisés avec mon épouse me permettaient de sentir le pouls de la rue, des vrais gens qui ont une vraie vie. Pour mieux vous comprendre et vous entendre, je dois donc recevoir tous les gens qui font vivre la France populaire au quotidien : les journalistes de la presse people, les banquiers d’affaires, les grands avocats, les présidents d’ONG, les écrivains primés, les starlettes, les réalisateurs de cinéma ou les chanteurs de variété. Comprenez que mes dîners privés sont des dîners officiels. Au service de l’Etat pour mieux servir les Français, je me dois de rencontrer mes amis dans des conditions décentes, car mes amis ne sont pas que des amis. En effet, tous occupent des positions exécutives dans leurs domaines de compétences respectives.

C’est aussi par souci écologique que j’ai toujours refusé que mes cuisiniers préparent des repas avec des produits de moindre qualité. Pas de homards canadiens à ma table, strictement des homards bleus géants pris au large de la Bretagne. Même raisonnement pour les truffes provenant exclusivement du Lot ou du Périgord, jamais d’Alba. Ainsi, je défends une cuisine locavore, sourcée, s’appuyant sur les plus beaux produits de nos belles régions ! Quand ma chère et tendre pose avec une bouteille de Mouton Rotschild 2004, elle défend notre filière viticole. Vous ne trouverez jamais de vins d’assemblage australiens à ma table. C’est bien le moindre.

 

Lire aussi : Djordje Kuzmanovic : “Le populisme peut conduire à une situation révolutionnaire”

 

J’ai régulièrement invité Jean-Michel Aphatie qui est lui aussi très attaché à son terroir basque. Pour l’occasion, j’avais réussi à nous procurer des pibales à 750 euros le kilo. Vous conviendrez que c’est assez bon marché quand le kilo se négocie aujourd’hui aux alentours de 1000 euros. Comment osez-vous me reprocher d’avoir ouvert l’Assemblée à la société civile ? La crise des Gilets Jaunes a démontré que nous devions engager un dialogue avec les Français. C’est précisément ce que j’ai fait. Du reste, une étude d’opinion a prouvé que les mères célibataires engagées dans le mouvement des Gilets Jaunes étaient parmi les plus fidèles lectrices de Gala, magazine dans lequel officie mon épouse Séverine.

En imposant aux autres députés un comportement éthique et vertueux, à l’image des contraintes écologiques drastiques que je veux mettre en place à l’échelle hexagonale, j’ai repris la lutte de François Fillon pour la moralisation de la vie publique. Lui n’a pas pu la mener à bien car il est apparu qu’il était hypocrite. Sachez que ce n’est pas mon cas. Je suis un modeste serviteur soucieux d’écologie et de dialogue social, ce que prouvent les dîners chaleureux que mon épouse a intelligemment menés. Les Français n’invitent pas leurs amis à des barbecues où ils dégustent brochettes et chipolatas en éclusant des bouteilles de bière ? Nous avons fait la même chose, en un peu plus chic.

 

 

Tous les convives de ces dîners informels étaient d’une neutralité exemplaire. Ainsi du susnommé Aphatie qui a toujours dit qu’il n’accepterait jamais d’être invité à déjeuner par un homme politique, refusant les accointances et les copinages, ou de Serge Raffy, d’Alexandre Kara le directeur de France Info, de Véronique Cayla la présidente du directoire d’Arte, de Yaël Mellul. Vous avez vos amis, j’ai les miens. Ils sont un peu plus influents, puissants et intelligents que les vôtres. Soit, et alors ? Ma vie privée ne regarde que moi. Quant à la polémique relative aux travaux entrepris dans les appartements privés du ministère de la Transition écologique, elle me semble aussi déplacée qu’empruntant au registre populiste le plus crasse. Je le répète : nous combattrons fermement toutes les forces de déclin et de réaction. »

 

Ces vraies fausses déclarations ont été recueillies par Gabriel Robin

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