[vc_row][vc_column][vc_column_text css=”.vc_custom_1567087313412{margin-right: 25px !important;margin-left: 25px !important;}”]
Trois militants de Génération identitaire condamnés aujourd’hui en première instance par le tribunal correctionnel de Gap à 6 mois de prison ferme.
Trois militants de Génération identitaire, Damien Rieu, Romain Espino et Clément Gandelin, considérés comme les leaders du mouvement en France, ont été condamné aujourd’hui en première instance par le tribunal correctionnel de Gap à 6 mois de prison ferme, 5 ans de privation de droits civiques et 2000 euros d’amende. L’association Génération identitaire devra en outre payer 75 000 euros d’amende. La justice leur reproche l’organisation de l’opération DefendEurop en avril 2018 dans les Alpes où, avec des militants d’autres pays européens, ils avaient patrouillé près des cols réputés être des points de passage d’immigrés illégaux. Une opération pacifique, qui s’était déroulée dans le calme, malgré la tentative d’intervention de militants No Borders venus d’Italie. La justice leur reproche d’avoir « exercé des activités dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique », le blouson bleu azur des militants de GI pouvant être confondu avec celui des gendarmes de montagne. Les militants se pourvoient en appel, qui est suspensif. Reste que la condamnation actuelle est très sévère.
Addendum – Réaction de Maître Lambert, avocat de GI.
L’avocat estime que le tribunal a dû se contorsionner pour trouver un motif de condamnation en surinterprétant l’article du code sur « l’exercice d’une activité de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ». D’une part, aucune manoeuvre positive prouvant cette confusion n’a été relevée. D’autre part, les militants ont toujours revendiqué leur action sous leur bannière, autant sur le terrain où leurs pickup étaient floqués de drapeaux Defend Europ que sur les réseaux sociaux où ils ont agi sous leur nom propre. Cette opération n’a par ailleurs créé aucune victime d’aucune sorte et le seule association pro-migrants qui s’était constituée partie civile a rapidement été déclarée irrecevable. C’est donc le ministère public qui, peut-être parce qu’il avait auparavant condamné des pro-migrants, a voulu renvoyer tout le monde dos à dos. Reste que les « troubles durables dans le département » invoqués ne sont pas prouvés, et les peines requises très lourdes. L’avocat espère que la cour d’appel saura revenir au droit, faisant abstraction de toute pression politique et idéologique.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]