Comment êtes-vous venu à la guitare ?
Mon grand-père était saxophoniste, guitariste et pianiste. Mon père et lui étaient de grands chanteurs au sein d’orchestres traditionnels. C’est un bon héritage de base. Puis mon frère a reçu une guitare pour Noël, il est devenu sacrément bon, alors j’ai voulu être bon moi aussi. Aujourd’hui je mesure l’importance de cet instrument dans ma vie ! Même s’il n’avait pas constitué mon métier, d’une manière ou d’une autre je l’aurais utilisé, car c’est un « truc » que je dois faire, une thérapie qui me place à un bel endroit. C’est une merveilleuse amie et j’en jouerai jusqu’à ma mort.
Combien de guitares possédez-vous ?
Je possède six guitares acoustiques et sept électriques. Dernièrement, je n’en utilise que deux sur scène. L’acoustique Lâg, 100 % made in France, et la japonaise K. Yairi m’accompagnent depuis plus de vingt ans. Ce sont mes préférées. Elles me rendent confiant et m’apportent du confort car je les ressens bien dans mes mains. Ce que je demande ensuite à mon instrument, c’est de bien interagir avec l’amplification et qu’il me permette beaucoup d’exploitations sonores, ce qui est primordial sur scène. Il est ahurissant de constater combien le même instrument dans les mains de quelqu’un d’autre peut sonner différemment.[...]
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