La catastrophe du Covid ressemble au dernier verre de l’alcoolique qui est toujours l’avant-dernier. L’obsession de préserver la vie conduit à l’éternel renversement des valeurs : la mort. On maintient dans la crainte. L’imaginaire est absolument négatif. Le poids d’être soi toujours plus lourd. On regrettera le parasitage et l’ennui sublime de Noël. Déconstruire 2020. Sacraliser la liberté de désacraliser. Et pour dire quoi, à la fin ?
La faillite du grandiose, la perversion de la charité, la perte de l’instinct. On le sait depuis Montherlant, la vie de beaucoup d’hommes ne vaut pas plus que la vie d’un goujon.
La société est la subjectivité absolue. On manque de plus en plus de flair dans nos masques. Les fêtes de Nouvel an sont meublées par le bavardage et les arrogances paumées. Nos esprits vont rapidement vers le minimal. La vulgarité est partout, étalage de cécité à soi-même, les ambiances rabougries. Tout le monde avec son mot à dire pour ne pallier qu’à la dialectique du manque. Les dissonances nous font souffrir physiquement. Que pouvons-nous encore avoir à échanger ? [...]
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