Écoutons Simone Veil elle-même, alors qu’elle défendait ce texte à l’Assemblée : « L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». Il « est toujours un drame et restera toujours un drame » et cette loi existe « pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme ». Près de cinquante ans plus tard, au moment de défendre la suppression de la clause de conscience pour les médecins et les sages-femmes, une des mesures phares de sa loi, Albane Gaillot a pu dire dans la même Assemblée que « l’avortement est un acte médical comme un autre ». On mesure le chemin parcouru. [...]
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