Jean-Christophe Buisson est né en mai 68. Après des études d’histoire, ne souhaitant pas devenir prof, il décide de se lancer dans le journalisme. « Ce que j’aime dans mon métier, c’est pouvoir toucher un peu à tout », explique-t-il. Politique, grand reportages, culture, cinéma, histoire bien sûr ; les passions de Buisson sont vastes. Après un stage aux pages télé du Figaro, Jean Sévillia le prend sous son aile.
Ensemble, ils fonderont un éphémère magazine souverainiste, Vu de France, juste après la défaite du référendum pour le traité de Maastricht, en 1992. Il signe ses tout premiers papiers pour une plume connue des lecteurs du Figaro et des amateurs de chansons patriotes, Jean-Pax Méfret, à l’occasion des quarante ans du début de la guerre d’Algérie, en 1994. Au bout de trois mois de piges, il est embauché, devient rapidement grand reporter pour le Figaro Magazine, et est envoyé dans une région qui le marquera à jamais : la Yougoslavie. Il y couvre les conflits qui déchirent les Balkans : guerre civile albanaise, Kosovo, Serbie. En parallèle, Franz-Olivier Giesbert, qui vient de prendre la direction du journal, lui demande de rajeunir les pages cinéma. Drôle de mélange, s’en amuse rétrospectivement Jean-Christophe Buisson : « J’ai dû prendre rendez-vous par téléphone avec l’actrice hollywoodienne Cameron Diaz pendant que mon hôtel de Belgrade se faisait bombarder. C’était surréaliste ». [...]
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