Revenu du fin fond des Gaules, druide érudit et amoureux de l'Histoire et de nos histoires. Jean-Paul Bourre nous guide dans la forêt du temps. Ici et maintenant.
L’historien des civilisations Cristof Steding estimait que pour « qu’une nation ou une race atteigne le plan supérieur auquel correspond l’idée d’État ou d’Empire, il faut qu’elle soit frappée et transformée par la foudre d’Apollon, par le feu des hauteurs ». Et ce qui est vrai pour les peuples l’est également pour les prophètes ou les combattants. Jean-Paul Bourre est de cette trempe, et la foudre d’Apollon a revêtu pour lui le nom d’un terrible diamant noir des profondeurs: le Comte de Lautréamont.
Jean-Paul Bourre est un romantique intégral, d’une fidélité absolue envers l’enfance. Sous un large chapeau, il a le visage ferme et grave d’un petit garçon illuminé par la joie tragique des solitaires. À 71 ans, il a écrit pas moins de 65 ouvrages: des plaquettes de poésie enflammée, des récits de guerre au Liban ou en Croatie, des romans barbares et psychédéliques, des essais sur l’Europe mystérieuse des vampires et des loups-garous ou sur l’ivresse des chasseurs de l’impossible, des biographies enchanteresses de Nerval, Villiers, Sade.
Mais aussi des méditations sanguines sur Marie, le Tao ou les Indiens d’Amérique. Quel que soit le sujet traité, il apparaît toujours comme le dernier meneur de loups de (...)
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