C’est bizarre, l’Australie : un pays de bagnard set de scarabées gros comme des chats, dont la caution culturelle s’appelle Hugh Jackman et où il pleut régulièrement des araignées (anecdote authentique). C’est aussi le fief de ce collectif de rock progressif formé en 2010 et qui a déjà vingt-cinq (!) albums à son actif : King Gizzard and The Lizard Wizard (c’est-à-dire, littéralement : le Roi Gésier et le Lézard-Sorcier). Outre son festival d’allitérations qui délient déjà l’imagination et ses pochettes bariolées qui invitent aux ébats lysergiques, derrière ce nom joyeusement idiot se cache en fait un monolithe du rock progressif en constante vibration et perpétuelle métamorphose. Célébrée récemment par un documentaire- fleuve diffusé sur You Tube, la formation australienne prouve encore comment elle parvient à se réinventer sans cesse avec une sorte de génie effronté.
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