La crème de cassis est née au milieu du dix-neuvième siècle. Son ancêtre lointain était le « ratafia de Neuilly », un vin rouge dans lequel on faisait tremper des baies de cassis. Quiconque avait un bout de jardin à Dijon confectionnait son ratafia. Autant dire qu’il était de piètre qualité ! Pour remédier aux maux de tête, Auguste-Denis Lagoute, propriétaire du Café des Mille Colonnes à Dijon s’improvisa liquoriste. Révolté par le « ratafia de Neuilly », il mit au point en 1841, une recette industrialisable : les baies macéraient désormais dans l’alcool neutre puis on ajoutait du sucre raffiné ce qui permettait un malaxage à froid. Le procédé était révolutionnaire pour l’époque, il évitait le « confiturage » de la crème de cassis provoqué par une chauffe du sucre. [...]
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