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La France déséquilibrée

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Publié le

4 octobre 2019

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Effroi glacial sur la préfecture de police de Paris. Comme à l’accoutumée depuis cinq ans en pareilles circonstances, nous avons tous guetté les informations qui nous parvenaient. Quatre morts, dont trois policiers et une fonctionnaire. L’auteur ? Un fonctionnaire administratif de catégorie C. Son profil ? Toujours mystérieux, mais tentons d’y voir plus clair et de prendre un peu de hauteur.

 

 

Martiniquais converti à l’islam depuis dix-huit mois souffrant de surdité, Mickaël Harpon était l’époux d’une femme musulmane d’origine maghrébine. Le ministère de l’Intérieur n’a pas encore avancé de thèse privilégiée parce que le profil de l’assassin, qui s’est servi d’un couteau en céramique pour commettre son forfait, ce qui témoigne d’une préméditation, ne rentre pas dans une de ces petites cases qu’ils affectionnent habituellement. En effet, sa conversion à l’islam ne prouve pas qu’il fut « radicalisé ». Du reste, une rapide consultation des réseaux sociaux de monsieur Harpon nous a permis de constater que ce dernier n’avait rien du profil terroriste classique, formé à sa religion et connecté à toute une nébuleuse de médias alternatifs sur internet. Bien au contraire, monsieur Harpon avait plus de l’amateur d’AJ + ému par des vidéos de motivation de régime et des demandes en mariage que du combattant de l’Etat islamique.

Néo-converti débile à une version débile de l’islam souffrant probablement de rancœur professionnelle pour passer à l’acte.

Tout au plus trouve-t-on chez lui la complainte pénible des damnés de la terre, biberonnés à la victimisation, un fond de tiers-mondisme gnangnan et un bagage islamique post-moderne à la limite de l’inculture alimentant des complexes semble-t-il profonds. Alors : terrorisme islamiste ou déséquilibré ? Ni l’un, ni l’autre. Néo-converti débile à une version débile de l’islam souffrant probablement de rancœur professionnelle pour passer à l’acte. Le profil de l’assaillant est donc plus inquiétant encore et aurait dû inquiéter en amont les professionnels des renseignements.

 

Lire aussi : La folie Zemmour s’empare du pays

 

Mais il y a une logique implacable que personne ne voudra admettre. S’il n’y avait pas eu de présence massive de l’islam en France, il n’y aurait pas eu d’islamisme sur notre sol. Pareillement, s’il n’y avait pas eu d‘islamisme, il n’y aurait pas eu conversion massive vers la psychose islamique qui sert de soin palliatif aux grandes névroses contemporaines. Mickaël Harpon était donc tout entier imprégné par le zeitgeist et une religion encore plus dangereuse sur les esprits faibles qu’elle ne peut l’être parfois sur les plus brillants.

Une seule constante, la dialectique de la souffrance prend le pas sur tout le reste.

 

Par leur nature même, les luttes « anti discrimination » génèrent des violences potentielles. Elles justifient l’exercice d’un mal nécessaire contre un mal plus grand incarné dans le système tout entier, dans la France et dans l’Occident. Le profil de Mickaël Harpon, qui exerçait une profession sensible dans un lieu sensible, aurait dû être mieux appréhendé. Malheureusement, le ver est dans le fruit et il est extrêmement difficile de l’éliminer avec l’arsenal traditionnel des renseignements. Ou, devrais-je dire, les vers sont dans le fruit. Notre société est traversée par des réseaux complexes qui s’alimentent les uns et les autres, sans être totalement dépendants. Une seule constante, la dialectique de la souffrance prend le pas sur tout le reste. Hier soir, très à propos, France 3 diffusait un reportage bienveillant intitulé “Tournés vers la Mecque”… traitant des conversions à l’islam aux Antilles.  Nous préparons des lendemains de plomb.

Gabriel Robin

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