Les deux enquêtes de Jean-Christian Petitfils consacrées au Suaire de Turin et à la Tunique d’Argenteuil le faisaient déjà sentir : il est peu de choses aussi troublantes que la rencontre entre la science positiviste, cette discipline sèche, froide et bouffie d’orgueil à qui l’on doit certes beaucoup mais que l’on aime tant détester, et la foi catholique, chose la plus sublime, la plus bouleversante, la plus insondable qui sera jamais. Alors quand le cardiologue italien Franco Serafini, à travers l’analyse scientifique de miracles eucharistiques – en clair, des hosties et du vin consacrés qui se sont matériellement transformés en chair et en sang humains, souvent en réponse à un manque de foi ou à une profanation – propose, en ces Pâques, d’allonger Notre Seigneur Jésus-Christ sur une table d’opération pour le soumettre à des analyses cliniques, tests de laboratoire, investigations histologiques et autres tests ADN, on tremble d’avance – car on pressent que la science, cette vieille incrédule, va nous rappeler, à nous autres croyants de trop peu de foi, que nous assistons pour de vrai à la Passion du Christ lors de la liturgie eucharistique. [...]
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