Pour rejoindre Umphang, depuis Mae Sot, la ville la plus proche, il faut parcourir la «?route de la mort?». 283 kilomètres de virages qui longent la frontière birmane, parcourus par quelques courageux songthaews, des taxis collectifs locaux. Les antiques véhicules, remplis de passagers jusqu’au toit, cahotent et passent difficilement les récifs montagneux. Des voies minuscules à flanc de côteaux, nichées dans une nature luxuriante et des paysages qui alternent entre forêts tropicales, vallées verdoyantes et champs où s’affairent des paysans thaïlandais, comme une vaste image d’Épinal. Si la «?route de la mort?» a été surnommée ainsi en raison des affrontements entre rebelles qui n’ont plus cours aujourd’hui, elle reste une barrière naturelle impressionnante?: peu de touristes s’aventurent dans ces contrées oubliées de la Thaïlande, loin des plages paradisiaques et des restaurants de luxe de la capitale [ ... ]
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