Sous la République romaine, la patria potestas du père, ou « puissance paternelle », emportait droit de vie ou de mort sur chacun de ses descendants. Certes, la rigueur de ce droit archaïque, peu compatible avec l’ordre social d’une véritable cité, était déjà tombée en désuétude depuis longtemps à l’avènement de l’Empire. Toutefois, l’idée était restée, jusqu’à la Révolution française, d’une maîtrise totale des parents sur leurs enfants, dans la limite des bonnes mœurs et de la moralité chrétienne. [...]
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