Il est le spectre qui hante la politique française depuis 1793, celui que la Révolution et les Républiques, quoiqu’elles employèrent les grands moyens, et les plus iniques d’entre eux, pour s’en débarrasser, n’ont jamais su chasser, de sorte qu’il a fallu aboutir à une curieuse fusion, la « monarchie républicaine ». Aujourd’hui encore, de la fascination pour le sacre royal britannique à la décapitation de Marie-Antoinette lors de la cérémonie d’ouverture des JO, de la demande d’incarnation du pouvoir au besoin de considération des plus petits (deux choses que les ânes modernes pensent contradictoires, d’où nos problèmes), tout nous dit – et Emmanuel Macron lui-même l’a reconnu – à quel point l’absence du roi se fait cruellement sentir. [...]
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